En déployant son Plan Climat, Porte de DrômArdèche s’est engagée à diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Pour atteindre, cet objectif ambitieux, la végétalisation est un levier indispensable. La collectivité prévoit la plantation de 30 000 arbres d’ici 2030 avec la participation des habitants, des communes, des entreprises et agriculteurs et du monde associatif.
Rôle des arbres
Avec leur faculté d’absorption et de stockage de CO2, les arbres sont capables de capter une partie de nos émissions de gaz à effet de serre. Un arbre mature peut, par exemple, stocker jusqu’à 50kg de CO2 par an.
À cette fonction d’atténuation du réchauffement climatique s’ajoute une autre, essentielle à court terme : l’adaptation.
À ce niveau, la végétation a de nombreux bénéfices : rafraîchissement de la température, prévention des inondations en contribuant à l’infiltration des eaux pluviales, participation à la recharge des nappes phréatiques, refuge de biodiversité, filtration de certains polluants …
Engagement des collectivités
Au niveau de Porte de DrômArdèche
La communauté de communes mène des actions pour encourager la plantation de végétaux auprès des habitants, des agriculteurs, des entreprises… Elle végétalise également les abords de ses bâtiments (crèches, stations d’épuration, zones d’activités…) et s’engage dans le « Marathon de biodiversité ».
Au niveau des communes
Cette démarche peut être plus difficile à mettre en œuvre pour les petites communes qui manquent parfois de moyens humains, techniques et financiers. La communauté de communes les accompagne dans leur démarche de végétalisation au niveau technique et financier.
Désimperméabiliser
Les précipitations sont de moins en moins fréquentes, mais de plus en plus intenses. Il faut donc chercher à infiltrer l’eau immédiatement dans le sol, au plus près du point de chute de la goutte d’eau, pour éviter notamment les inondations.
La communauté de communes n’exerce pas la compétence « Eaux pluviales » mais elle accompagne ses communes dans la réalisation de nouveaux aménagements pour « infiltrer la pluie au plus près de là où elle tombe », si possible en végétalisant.
Par exemple, les arbres et les arbustes, plantés en creux ou dans une noue, permettent de capter l’eau de pluie directement à la surface. À la clé, de nombreux bénéfices : des ouvrages moins coûteux, davantage de nature en ville et de biodiversité, des îlots de fraicheur en été, des sols et des nappes qui se rechargent, une meilleure qualité de vie…